Le Tuvourisme

Qui n’a jamais connu cette inconfortable situation d’hésitation entre un « Tu » et un « Vous » ?

Dans le milieu du Recrutement, tout le monde ne tombe pas d’accord. A tel point que le sujet devient un marronnier de la réflexion sur l’Entretien d’Embauche, tant il cristallise les attentes, les inquiétudes et les objectifs
Faire son choix, c’est déjà indiquer la direction que prendra l’échange
Le Tu ou le Vous est l’une des premières images donnée lors d’un entretien d’embauche…
…Et l’entretien d’embauche est la première image d’une future collaboration professionnelle  !
Alors, plutôt Jean-Baskettes, ou Noeud Double Windsor ? Voici un petit récap  !


Les Tutoyants  :

Les Plus
Proximité et Convivialité, pour découvrir le candidat plutôt que de l’évaluer
Durabilité de la relation, pour aider à se projeter dans le temps
Cadre détendu, pour une ambiance Jean-Baskettes & Babyfoot
Fluidité de l’échange, pour ue discussion qui ne ressemble pas à une partie d’échec

Les Risques

Bousculer certains profils, avec qui nous n’avez pas élevé les chèvres
Ne pas correspondre à la réalité du poste, et donner une image (très, très…) loin de la réalité


Les Vouvoyants  :

Les Plus
Professionnalisme, parcequ’on a l’air plus pro quand on se vouvoie
Promesse de sérieux, pour montrer qu’on accorde de la crédibilité
Marque de respect, parcequ’on se connaît pas encore
Respect du formalisme, « les règles sont utiles aux talents… » comme disait Victor Hugo

Les Risques
Créer une distance qui ferme le candidat sur l’échange
Echange Ampoulé, comme si vous etiez Godefroy Amaury de Malfète, comte de Montmirail, d’Apromont et de Papimcourt, fils d’Aldebert de Malfète et de Thibaude de Montfaucon.

Pour trancher cette situation difficile, faisont appel à nos PhiFi – les Philosophes de Fictions – pour dénouer ce dilème… Quels enseignements peut-on tirer de leurs expériences  ?

Walter Sobchak, fervent conservateur et gardien du cadre au sein d’un milieu homologué nous rappelle qu’il existe des règles pour régir un entretien. Des règles strictes et formelles, et il est du devoir de chacun de ne pas franchir la ligne. Si elle est franchie, alors c’est le monde qui deviens cinglé. Walter Sobchak nous interroge  : N’y a t’il donc personne à part lui qui se soucie encore de respecter les règles  ?
Walter Sobchak, le Phifi qui respecte les règles

John Spartan, philosophe direct et capable de garder son sang froid, voit la familiarité d’un œil différent. En effet, l’expérience enseigne que pour ne pas se retrouver embourber dans la m*rde, il faut parfois commettre une infraction au code de moralité du langage. Un conseil qui fera certainement échos pour tout ceux qui, à l’instar de notre PhiFi, ne savent pas se servir des trois coquillages.
John Spartan, le Phifi qui casse les codes

Qu’en pensez-tu ?